tract inégalités Nord / Sud
► Pourquoi elles existent encore ?
La répartition du pouvoir politique et économique mondial est aux mains du G8 (Les "chefs" des huit Etats les plus riches de la planète) qui s’impose à travers les institutions internationales (FMI, Banque mondiale, OMC). Le G8 protège les intérêts des grandes entreprises transnationales qui n'ont pour objectif que l'augmentation de leurs bénéfices dans le but de le reverser aux actionnaires. Elles se sont attaquées aux marchés des pays en développement. Pour augmenter leurs profits elles n’ont pas jugé utile de laisser ces pays construire des écoles, des hôpitaux ou un système social digne de ce nom et qui leur aurai permis de compenser les dégâts du libéralisme.
Les économies de ces pays sont soumises au remboursement de la dette et les gouvernements en place n’ont pas le pouvoir de lutter contre les multinationales. Ils préfèrent souvent bénéficier d’une importante corruption.
► Quelles sont leurs origines ?
L’offensive néolibérale contre laquelle Attac se bat aujourd’hui date des années 80. Durant ce changement économique beaucoup de pays du sud ont constitué une dette envers les pays occidentaux d’un montant colossal. Entretenue par les institutions financières internationales, cette dette qui a en partie été reversée à des spéculateurs ou des dirigeants corrompus, est aujourd’hui remboursée par des paysans qui n’ont jamais vu "l'aide" que ces institutions étaient censées apporter.
► Quel est le rôle des institutions internationales ?
L’intervention du FMI (Fond Monétaire International) n’est pas innoc
ente dans les crises économiques en Asie, en Afrique et en Amérique latine, il n’a pas réussi à les faire cesser et les a sans doute fait durer : celui ci conditionne son aide
financière à la mise en place d'une politique ultra libérale (élimination des subventions, privatisation des services publics, hausse des taux d'intérêts…) qui profite aux entreprises
transnationales mais jamais aux populations locales.
L’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) a pour objectif la disparition totale des barrières douanières et la mise en concurrence de toutes les activités humaines sans exception (marchandises,
services, culture, propriété intellectuelle,…). Elle est totalement indépendante de l’ONU donc ne fait aucune référence aux droits de l'Homme et ne prend jamais en compte le respect du droit du
travail : elle ne fait pas de différence entre les marchandises produites par des enfants exploités et celles produites par des adultes syndiqués. De plus, elle sanctionne lourdement les pays qui
interviennent sur leur économie même pour des raisons sanitaires : l'Australie a été condamnée par l'Organe de Règlement des Différents de l'OMC pour avoir interdit l’importation de saumon
Canadien alors même qu'il contenait des bactéries susceptibles d'infecter la population humaine.
Attac qu’est-ce que c’est
Lancée en 1998 suite à un édito du journal Le Monde diplomatique, l’Association pour la taxation des transactions financières pour l’aide aux citoyens (ATTAC) a rapidement rencontré un
écho important. Aujourd’hui, l’association altermondialiste existe dans presque tous les pays d’Europe et d’Amérique latine, ainsi qu’en Asie, en Afrique, et également au Québec. Elle réunit
environ 100 000 membres. En France, près de 15 000 personnes ont adhéré en 2007, réparties dans plus de 200 comités locaux sur tout le territoire. Attac, association d’éducation populaire, n’est
ni un syndicat, ni un parti politique, et n’aspire pas à participer aux élections.
Attac, c’est aussi...
Un site, france.attac.org, qui compte plus de 7 000 articles publiés et est mis à jour quotidiennement. Vous y retrouverez les dernières infos sur les campagnes en cours, ainsi que l’ensemble de ses travaux, analyses et propositions. Plusieurs lettres électroniques : la lettre d’information d’Attac France, la lettre du Conseil scientifique et la lettre " Attac en mouvement ". Lignes d’Attac, journal envoyé régulièrement aux adhérents et abonnés. Une université d’été se tient chaque année à la fin du mois d’août.